mardi 12 mars 2013

Féminisme, culture du viol et 8 mars ?

Bonjour à toutes et à tous !

     Suite à la lecture d'un article sur Madmoizelle, j'ai été encore une fois choquée de la naïveté des garçons. 

     Enfin, je n'arrive pas à savoir si c'est de la naïveté ou une volonté de garder le pouvoir, mais le fait est : quand une femme signale une injustice ou s'estime salie, les hommes banalisent les faits et nient l'impact émotionnel que cela peut avoir.

     Je voulais juste revenir sur un fait et bien insister dessus :

Aucune meuf sur cette Terre n'ignore la peur, voire la terreur, qui survient dès qu'un mec l'aborde dans la rue.

     Qu'elle soit klaxonnée, traitée de pute, abordée pour son numéro ou juste pour un compliment, elle a peur.
     Parce que monsieur peut, qu'elle le veuille ou non, la claquer, la foutre au sol, la violer, l'embarquer, lui faire voir ce qu'elle ne veut pas voir.
     Elle flippe sa race parce qu'elle est facilement mise à terre et que monsieur peut l'écraser, la réduire à néant.

     Vous n'avez pas le droit de banaliser ça. Imaginez deux secondes que vous soyez dans ce cas, vous ne diriez pas qu' "elle fait sa chochotte, faut arrêter".
     C'est traumatisant et chacune le vit comme elle peut, l'assume à sa manière, mais vous ne pouvez pas lui rire au nez.

Quand je dis 'toutes les meufs', non en effet, je n'ai pas demandé à toutes, mais à un echantillon assez important alors si certaines contredisent, c'est cool, j'espère qu'il y en a qui ne pensent pas ça, mais tristement nous sommes nombreuses. Et je ne dis pas que, après 2 secondes de blabla avec le mec, on n'est pas calmée, mais un quart de seconde, on flippe.

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